Ne l'aria in questi di (Cipriano de Rore): Difference between revisions

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Le châtelain combat contre lui-même,<br>
Le châtelain combat contre lui-même,<br>
Payant ses guerriers seulement de désir effréné.<br>
Payant ses guerriers seulement de désir effréné.<br>
Pensez à mes oeuvres, quelle fin elles auront.<br>
Pensez à mes &oelig;uvres, quelle fin elles auront.<br>


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Revision as of 14:56, 25 August 2009

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  • CPDL #4642: Network.png PDF and MUP files
Editor: Vincent Carpentier (submitted 2003-02-22).   Score information: A4, 3 pages, 352 kbytes   Copyright: CPDL
Edition notes: Link changed (11/13/03) to Icking archive.

General Information

Title: Ne l'aria in questi dì
Composer: Cipriano de Rore

Number of voices: 4vv   Voicing: SATB

Genre: SecularMadrigal

Language: Italian
Instruments: a cappella
Published:

Description:

External websites:

Original text and translations

Italian.png Italian text Ne l'aria in questi dì fatt'ho un si forte Castel
che Giove fulminar non puote,
Fondato sopra due volbil ruote,
E di polv' e di vento son le porte,
Con mille fosse intorno, e son sue scorte
Vane speranze, d'ogni effetto vuote.
Di desir son le mura, ove percuote
Non mar, non fiume, ma tempest' e sorte.
Di folle ardir e di timor son fatte
L'armi che contr'altrui pugnar non sanno
E di vari pensier la munitione,
Contra se stesso il castellan combatte,
Pagando i suoi guerrier sol d'ambitione
Pensate l'opre mie, che fin'avranno.

French.png French text Aujourd'hui, dans l'air, j'ai fait un château si solide
Que Jupiter ne peut ne peut le foudroyer,
Construit sur deux roues très rapides,
Et qui sont les portes de la poussière et du vent,
Avec mille fossés autour, et qui escortent
De vaines espérances, vides de tout effet.
Les murs sont de désir, où frappent,
Non pas la mer, ni le fleuve, mais la tempête et le sort.
De folle audace et de crainte sont faites
Les armes qui , contre autrui, ne peuvent pas combattre
Et le refuge de pensées diverses,
Le châtelain combat contre lui-même,
Payant ses guerriers seulement de désir effréné.
Pensez à mes œuvres, quelle fin elles auront.