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- Editor: Rafael Ornes (submitted 1999-04-07). Score information: Letter, 10 pages, 207 kB Copyright: CPDL
- Edition notes: revised 2011-07-30.
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General Information
Title: Zigeunerleben, Op. 29, No. 3
Composer: Robert Schumann
Lyricist: Emanuel Geibel (1815-1884)
Number of voices: 4vv Voicing: SATB
Genre: Secular, Lied
Language: German
Instruments: Piano, percussion ad lib.
Published: Complete Works (ed. Clara Schumann)
Description:
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Original text and translations
German text
- Im Schatten des Waldes, im Buchengezweig,
- da regt's sich und raschelt und flüstert zugleich.
- Es flackern die Flammen, es gaukelt der Schein
- um bunte Gestalten, um Laub und Gestein.
- Da ist der Zigeuner bewegliche Schaar
- mit blitzenden Aug' und mit wallendem Haar,
- gesäugt an des Niles geheiligter Fluth,
- gebräunt von Hispaniens südlicher Gluth.
- Um's lodernde Feuer, in schwellendem Grün,
- da lagern die Männer verwildert und kühn,
- da kauern die Weiber und rüsten das Mahl,
- und füllen geschäftig den alten Pokal.
- Und Sagen und Lieder ertönen im Rund,
- wie Spaniens Gärten so blühend und bunt,
- und magische Sprüche für Noth und Gefahr
- verkündet die Alte der horchenden Schaar.
- Schwarzäugige Mädchen beginnen den Tanz.
- Da sprühen die Fackeln im rötlichen Glanz.
- Es lockt die Gitarre, die Cymbel klingt.
- Wie wild und wilder der Reigen sich schlingt!
- Dann ruh'n sie ermüdet vom nächtlichen Reih'n.
- Es rauschen die Buchen in Schlummer sie ein.
- Und die aus der glücklichen Heimath verbannt,
- sie schauen im Traume das glückliche Land.
- Doch wie nun im Osten der Morgen erwacht,
- verlöschen die schönen Gebilde der Nacht,
- Es scharret das Maulthier bei Tagesbeginn,
- fort zieh'n die Gestalten, wer sagt dir wohin?
Chinese translation
translation by 金帆
- 在浓密和翠绿的树荫底下,
- 是什么在响动,是谁在说话,
- 那闪动的火焰,放射出光芒,
- 照亮岩石、树叶和彩色衣裳。
- 那是一群流浪的自由茨岗,
- 有绻曲的头发和闪亮的眼;
- 尼罗河的流水曾哺养他们,
- 西班牙的阳光曾晒黑他们。
- 在青绿的草地上围(绕)在(熊熊的)火旁,
- 男人们(正躺着,他们)勇敢健壮,
- 妇女们都正在准备做晚餐,
- 把古老的酒杯全斟满了酒。
- 有人讲着故事,有人唱着歌,
- 唱西班牙花园鲜花千万朵,
- 那年老的妇女对周围的人
- 轻轻念着咒语来消除灾祸。
- 黑眼睛的姑娘全都跳起舞,
- 那红色的火花也一起欢舞。
- 那吉他的声音多么引诱人。
- 那跳舞的人们越来越欢腾!
- 当她们疲倦了才肯去休息。
- 那树叶的响声陪她们入睡。
- 这些离开了自己家乡的人,
- 在梦中也看见那幸福故乡。
- 当美丽的夜晚从地上消失,
- 当朦胧的早晨从东方醒来,
- 那马车的声音又带走他们,
- 有谁能够知道他们去哪里?
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French translation
- Dans l'ombre du bois, dans le branchage des hêtres
- on entend remuer, craquer et chuchoter à la fois
- on voit danser les flammes et voltiger une lueur
- autour de silhouettes colorées, de feuillages et de rochers.
- Voici la mouvante troupe des Tsiganes
- à l'oeil étincelant et aux cheveux ondoyants,
- nourris au fleuve béni du Nil,
- brunis à la chaleur ardente d'Espagne.
- Autour de la chaleur du feu, dans la verdure qui s'enfle,
- les hommes sauvages et hardis installent alors le camp,
- les femmes s'accroupissent pour préparer le repas;
- affairées, elles remplissent le vieux pot.
- Alors des légendes et des chansons retentissent dans le cercle,
- aussi fleuries et colorées que les jardins d'Espagne.
- Une viellle révèle à la troupe attentive
- des formules magiques contre l'adversité et le danger.
- Des jeunes filles aux yeux noirs ouvrent la danse.
- Les torches jaillissent dans la lumière rougeoyante.
- La guitare se fait séductrice, la cymbale résonne,
- tandis que la ronde s'enroule, de plus en plus sauvage.
- Alors ils se reposent, fatigués de leur danse nocturne,
- bercés par le murmure des hêtres
- et le peuple chassé de la patrie bénie
- voit en rêve le pays bienheureux.
- Cependant, tandis que le matin s'éveille à l'Orient,
- les belles images de la nuit se dissolvent.
- Le mulet piaffe dans l'air du matin
- et les silhouettes s'en vont, qui te dira pour où ?
Alternative French translation
- Dans l'ombre du bois, dans le branchage de hêtre
- là remue ça se et craque et chuchote en même temps
- Ça dansent les flammes, ça voltige la lueur
- autour de multicolores formes, autour de feuillage et roche.
- Là est des Tsiganes mouvante la troupe
- avec étincelant l'oeil et avec ondoyante la chevelure
- allaités à du Nil béni le flot
- brunis par d'Espagne la méridionale chaleur ardente.
- autour de l' ardent feu, dans qui s'enfle une verdure
- là/alors installent le camp les hommes sauvages et hardis
- là s'accroupissent les femmes et préparent le repas
- et remplissent affairées la vieille coupe
- Et légendes et chansons commencent à résonner dans le cercle
- comme d'Espagne les jardins aussi fleuries et multicolores
- et magiques formules pour détresse et danger
- révèle la vieille à la attentive troupe.
- aux yeux noirs jeunes filles commencent la danse
- Là jaillissent les torches dans la rougeoyante lumière
- ça attire la guitare, la cymbale résonne
- comme sauvage et plus sauvage la ronde s' enroule
- Alors se reposent ils fatigués de la nocturne danse
- Ça murmurent les hêtres dans sommeil eux en entrant
- Et ceux hors de la bienheureuse patrie bannis
- ils regardent en rêve le bienheureux pays.
- Cependant comme maintenant à l' Orient le matin s'éveille
- se dissolvent les belles images de la nuit
- ça piaffe le mulet au début du jour
- plus loin partent les formes, qui dit à toi vers où ?
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